Quel avenir pour les sources d’énergie renouvelable ?
Si on résume, c’est avant tout les cadres légaux et réglementaires qui permettent de définir quelles sont les sources d’énergie renouvelable, selon certains critères et certaines technologies. D’après H. Haas, « il en existe bien plus et de très différentes, dont la plupart sont au stade du prototype. Et finalement encore très peu sont utilisées à des fins industrielles. Il existe une recherche très active sur ce sujet ». La difficulté à les voir se développer n’est pas tant technique qu’économique. Leur déploiement ne peut donc se faire sans un soutien des pouvoirs publics. Du fait de la production variable des EnR, il est par exemple nécessaire d’investir pour adapter les réseaux électriques.
En effet, les sources d’énergie renouvelable apparaissent comme une approche permettant de sortir des énergies fossiles et leur effet néfaste sur l’environnement. Ainsi des associations comme négaWatt ou The Shift Project œuvrent afin de maîtriser, prioriser et de réduire les besoins énergétiques, dans une démarche plus sobre. Pour y arriver, certains scénarios prévoient par exemple un couvre-feu énergétique. Elles préconisent ensuite de basculer vers un mix énergétique au profit des EnR.
En parallèle, le développement des énergies renouvelables est de plus en plus souvent au cœur des débats. Il ne peut effectivement se faire sans être attentif à un certain nombre d’enjeux environnementaux.
Par exemple, « dans le cadre de la rénovation de moulins pour la production hydro-électrique, il est impératif d’évaluer, connaître et maîtriser son impact sur la faune, la flore et la biodiversité dans son ensemble », rappelle H. Haas.
Enfin, reste le débat autour des technologies dites « vertes » développées à l’échelle industrielle afin de produire les énergies renouvelables. La production en grande quantité de panneaux solaires ne participerait-elle pas à ce système que le développement des EnR entend justement combattre ?