La chambre à air, on y pense rarement immédiatement quand on évoque le sujet de la pollution, et pourtant…
Le saviez-vous ? Pour fabriquer une chambre à air, il faut du caoutchouc, de l’huile, du noir de carbone et… du plomb. (spoiler : la prochaine fois que vous aurez crevé, si vous hésitez entre la rustine ou la nouvelle chambre à air, optez pour la rustine).
Du plomb, vraiment ? Eh oui : vous voyez, la valve qui vous permet de gonfler votre chambre à air (CAA) ? Elle contient du plomb. Et c’est le cas pour toutes les chambres à air. Jusqu’ici… Car oui, l’utilisation de cette matière première est problématique.
La présence du plomb dans les chambres à air, ce n’est pas nouveau (et c’est le cas pour la grande majorité des chambres à air du marché).
Si ce plomb pose un problème aujourd’hui, c’est parce qu’on assiste à une volonté de revaloriser au mieux les matériaux. Non, notre planète n’est pas extensible, elle est bel et bien limitée en ressources naturelles. Il s’agit alors de limiter l’extraction (puis l’enfouissement) des matières premières.
En parallèle, il y a la volonté de recycler les chambres à air. Et là… c’est un problème non prévu dans le cahier des charges initial d’une chambre à air qui se présente : en les recyclant en ceinture ou en nœud papillon, c’est le temps de contact avec la peau qui n’a plus rien à voir avec l’utilisation initiale.
Aussi, aujourd’hui, les obligations légales sont assez aléatoires (dans un pays, le plomb est interdit pour le vélo monté, mais pas si la chambre à air (CAA) est vendue dans un atelier, dans un autre, ce sera l’inverse. Dans la majorité des cas, il n’y a aucune législation sur le sujet.
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Nous sommes bien d’accord. C’est pourquoi notre transition est en marche, avec un objectif : fin 2023, 100% des CAA, qu’elles soient montées sur un vélo ou vendues seules (en magasin ou à l’atelier), seront sans plomb.
Et ça tombe bien ! Cette transition répond ainsi à notre liste des substances interdites (dont vous pouvez trouver le détail ici). Une liste notamment éditée afin d'assurer la santé et la sécurité à leur poste des travailleurs•euses en usines.
Pour être tout à fait transparents avec vous, le plomb était utilisé jusqu’ici en raison de son (faible) coût de revient et de sa grande malléabilité.
Le plomb est une matière très facile à transformer, avec un faible coût de revient, qui justifie jusqu’ici son utilisation. Nous l’avons donc remplacé par du bismuth, tout aussi efficace.
Le plomb est présent chez certaines de nos marques, telles que Caperlan ou Solognac.
Chez Caperlan, la marque travaille sur une offre de substitution (qui s’appuie sur un composant : le “zanak”, ou encore sur des têtes “lestées” en acier.
Chez Solognac, la transition est en marche depuis plusieurs années : toutes les nouveautés sont sans plomb.