Notre objectif est que le mode aérien représente moins de 1% du transport de nos produits d’ici 2026. Un objectif ambitieux, mais réalisable au vu des chiffres de ces dernières années. Et de notre motivation !
Avant 2018, nous avions recours à l’aérien à hauteur de 6%. Aujourd’hui 31.12.2022), sa part n’est plus que de 0,4%. Pour poursuivre dans ce sens notre progression, il faut comprendre pourquoi dans certains cas nous utilisons encore l’avion. Et surtout, comment et par quoi le remplacer.
On le sait, le transport aérien a une empreinte carbone très importante. Mais ce n’est pas son seul défaut. Il a également de nombreux impacts négatifs sur la logistique. Pour les mettre en lumière et impliquer nos équipes, nous venons d’instaurer un suivi hebdomadaire. Notre ambition est de faire prendre conscience aux collaborateur•trices de la nécessité, en tout point, de privilégier d’autres moyens de transport.
À ce jour, trois conséquences négatives du mode aérien ont déjà été identifiées : le coût, le geste et le stock.
- Le coût : l’aérien a un impact négatif sur notre productivité, car la réception du stock en entrepôt implique la présence d’un•e coéquipier•ère de plus qu’en temps normal.
- Le geste : Le transport aérien exige un déchargement important et les nombreuses palettes encombrant l'espace ne sont pas toujours rapidement traitées. Résultat, le chemin du•de la magasinier•ère est rallongé ce qui lui fait perdre du temps.
- Le stock : les palettes qui ne sont pas prélevées immédiatement occupent de l’espace au détriment d’autres produits. Leur présence augmente donc inutilement le stock.
Mais alors quelle alternative ?
Transférer les flux aériens vers des flux ferroviaires. Un pari possible puisqu’il existe déjà des lignes reliant la France à l’Allemagne, la Russie et la Chine par exemple.