“certains reprennent le chemin de l’emploi grâce au sport”
Quels sont les critères de réussite dans le cadre de ce type de projet ?
“Le plaisir immédiat, même s’il est important, n’est selon moi pas un indicateur fiable”, pose Vincent Bouchet.
“Lorsqu’un bénéficiaire s’engage dans la durée, en revanche, c’est positif. Aujourd’hui, nous sommes dans une société qui zappe rapidement.
Si un•e pratiquant•e décide d’inscrire des séances à son programme hebdomadaire, c’est un très bon indicateur, c’est qu’il ou elle adhère, adopte un rythme et se met d’une certaine manière des contraintes pour rejoindre le groupe.”
Pour le cadre d’État, la bienveillance, l’empathie, l’accompagnement adapté et l’envie sont les clefs de la réussite des dispositifs pour inclure socialement par le biais du sport. Pour Sophie Roulaud, les évolutions peuvent être tout à fait différentes en fonction des profils. “Pour certains, le fait de reprendre un rythme, c’est déjà une victoire”, assure l’éducatrice. “D’autres reprennent le chemin de l’emploi grâce au sport. Il y a en a qui apprennent à communiquer, qui se mettent à échanger avec les autres alors que c’était quelque chose de difficile pour eux. Pour vous et moi, ça ne représente pas grand-chose, mais pour certains, se lever le matin et avoir un but dans la journée, ça change complètement le quotidien.”